Une belle remise à l’eau








Philosophie pêche au saumon

Témoignages

Gilbert
Que de bien beaux souvenirs.
Grâce à toi j’ai enfin pu prendre un beau saumon au bomber et réaliser ainsi un rêve que j’espère ne pas oublier de si tôt.

Merci pour tous tes bons conseils et ta gentilesse.
Si tu viens sur le vieux continent je serais heureux de pouvoir te saluer et de reparler de la Gaspésie et de ses saumons.
A bientôt

Patrick



Cher Gilbert,
Pris, dés mon retour, dans de multiples péripéties comme tout retraité qui se respecte, je t'adresse tous mes remerciements pour le très bon séjour que, grâce à toi, nous avons passé dans le Finistère canadien.

Mes premiers jours nous auront permis de toucher ou de prendre des saumons et nous en mesurons la chance dans les circonstances étranges que nous avons connues avec ce poisson décidément fantasque. Le dernier jour, tu nous a fait découvrir de magnifiques paysages et nous avons eu marchandé de voir des animaux rares ( pour nous) et nous gardons en particulier une pensée attendrie pour le petit ourson amateur de fleurs de pissenlit.

Mille mercis encore pour tout.
Fais nous digne si tu viens à Paris cet automne.
Dominique se joint à moi pour t'adresser notre plus cordial souvenir.
Gabriel



Bonjour Gilbert, C’est notre troisième voyage de pêche en Gaspésie et notre enthousiasme reste intact.

Malgré des montaisons deux fois moins importantes que d’habitude, nous avons pu assouvir pleinement notre passion avec parfois des fous rires mémorables. Et oui, mon père est incroyable pour 76 ans…

Certes, les prises ont été inférieures aux années précédentes mais si on regarde en poids, nous avons été bénis des Dieux. (6 ,12,24,26 ,30 livres et une truite de mer).

Après ça, la pêche en France risque d’être un peu fade.

Tes connaissances, ta bonne humeur et ton optimisme ont fortement contribués à ce résultat. Comme tu l’as souvent précisé, dans ce sport, il faut être persévérant.

Un grand merci pour ce magnifique séjour qui restera gravé à jamais dans nos mémoires.
A très bientôt.

Amicalement,
Nicolas DEVILDER



De : Georges Catté [mailto:georges.catte@9online.fr]
Envoyé : 11 septembre 2013 11:24
À : gilbert.fournier@saumon-gaspesie.qc.ca

Bonjour Gilbert, C'est avec un peu de retard que je t'envoi ce courriel pour te remercier pour ces deux merveilleuses journée en ta compagnie.
Je crois que tu nous a donné le virus de la Pêche aux saumons.
Merci également pour le DVD que tu as laissé à Diane et qui nous permet de revivre ces précieux moments avec les amis.
Je suis rentré à Paris avec ma fille 25/08 et Véronique est restée jusqu'au 5/09 avec Thomas à Montréal.
Thomas a commencé les cours à Polytechnique Montréal début septembre. Nous lui avons pris un appartement assez grand ce qui nous permettra de prévoir des vacances canadiennes.
J'espère que la montaison est bonne et que tu fais de nombreux heureux au bord de cette jolie rivière.
N'oublie pas de me contacter lors de ton arrivée à Paris pour le salon de la pêche.

Dans cette attente
Amicalement
Georges

De : Norbert Kosmalski [mailto:norbert.kosmalski@free.fr]
Envoyé : 23 mars 2013 01:46
À : saumon-gaspesie.qc.ca
Objet : Re: Pêche sur la rivière Matane
Samedi 11 août 2012 : Pêche sur la rivière Matane (Québec au Canada).

Le temps était gris et pluvieux (enfin), le vent faible.

J'avais rendez-vous avec mon guide de pêche, Gilbert Fournier, http://www.saumon-gaspesie.qc.ca près de la rivière Matane. Nous avons discuté une bonne heure notamment sur les mauvaises conditions du moment, il fait beau et chaud (pour notre plus grand bonheur de touriste) depuis plusieurs jours voire plusieurs semaines. … Nous avons aussi pu prendre un premier contact qui était réservé mais chaleureux. Nous avons établi un plan de pêche pour les deux jours à venir.

Réveil samedi matin à 5h30. Il faisait jour. J'ai rejoins la voiture pour rallier la rivière Matane où nous avions rendez-vous à 7h30. Il a plu pendant toute la route. Mon moral remontait.

Gilbert était au rendez-vous avant l'heure. J'ai mis l'ensemble de mon matériel dans sa voiture et nous avons rejoins la passe à poisson où nous pouvions prendre le permis de pêche. Gilbert a ainsi pu se renseigner sur les pêches de la veille, le niveau d'eau et j'ai pu voir mes premiers saumons sauvages dans la l'aménagement de la passe à poisson !

La pression montait d'un cran, c'était les premiers saumons sauvage que j'avais l'occasion de voir. Magnifique ! … Gilbert à pris le temps de m'expliquer le biotope et les moeurs de ce mythique poisson. Il mettait en application tout ce que j'avais lu depuis des années !

Le permis en poche, nous avons remonté la rivière vers les premiers pool en discutant. Nous nous sommes changés puis nous avons rejoins la rivière après avoir traversé un champ.

Montage de la canne, Gilbert vérifie tout, teste tout en prenant chaque brin à deux main et tirant fortement dessus. Le seul qui résiste est le 40 centième relié à la soie. Il y fait une boucle et y fixe trois mètres de 35 centièmes. Je commence en sèche avec un bomber monté sur un hameçon de 6. Gilbert m'explique la technique et l'emplacement supposé des poissons. Je me place en fin de pool et je lance amont en retrait du courant principal. J'attends quatre secondes avant de relancer un mètre plus dans le courant, 4 secondes, nouveau lancé un mètre au delà du courant, 4 secondes. L'impact de la mouche sur la surface intrique le saumon qui doit monter dans les premières secondes. Une fois la bande peignée, j'accompagne canne haute le dragage de la mouche jusqu'à la rive. Cet intrus peut aussi déranger le saumon qui viendra se saisir de la mouche.

Pas de touche sur ce pool.

Nous remontons pour tenter une autre fosse. Après une heure de pêche avec ce matériel, cette taille de mouche et un lancé toutes les quatre seconde, je me demande si je tiendrais toute la journée. Gilbert me demande de lancer plus loin. Je lui avoue que 20 mètres est ma limite et je lui demande un peu de technique pour aller plus loin plus facilement. Quelques minutes plus tard il me conseille d'appuyer le shoot final de l'épaule. … Miracle, je gagne 5 mètres en forçant moins.

Je le remercie. Il m'encourage souvent, me gratifie de petits conseils, de position de la mouche ce qui me permet de comprendre où doit se situer le saumon... Pas touche non plus sur ce pool.

Nous remontons en continuant de discuter. Il m'apprend beaucoup de chose y compris sur la vie quotidienne que nous avons pu apprécié depuis la dizaine de jours que nous sommes au Canada.

Après la troisième fosse sans résultat nous rejoignons un petit resto local nous en profitons pour faire le point et ajuster le plan de pêche ainsi que les techniques.

Je reprends sur la fosse Gaudreau en noyée aval. N'ayant jamais réussis à prendre je demande à Gilbert de m'expliquer les subtilités de cette pêche. Je me place en amont de la fosse et je commence à peigner méticuleusement en suivant ces conseils. A la fin du courant, à la cassure des galets et de la fosse, suivant la dérive entre deux eaux de ma Sandy-fly rouge orange je vois un saumon monter. Ma mouche disparaît. Je ferre, pendu. … C'est lourd et puissant. Gilbert me mitraille de conseil en sortant son appareil photo. Il me fait un premier saut, victoire, depuis 25 ans que ce poisson me fait rêver, j'en tiens un ! … Je le dirige vers le profond de la fosse afin qu'il ne prenne pas appuis sur le courant. Gilbert réalise un petit film en m'expliquant comment attraper le saumon. Je suis aux anges ! … La défense d'un saumon est plus longue que celle d'un brochet de même taille et je dois m'aider de ma deuxième main pour soulager mon poignée. Il me fera deux autres chandelles. Quel bonheur !

Je l'attrape par la queue pendant que Gilbert réalise images et vidéos. … Nous faisons une série d'image puis Gilbert filme la remise à l'eau. Cela fera un film impressionnant !

Nous savourons cette victoire par une chaleureuse accolade...

Belle application de la pêche en noyée aval ! ...

Au moment de relancer, Gilbert me conseille de garder cette mouche qui est maintenant une collector !

Je change avant que Gilbert m'invite a aller voir en queue de pool des saumons en attente. Magnifique, 80 cm de muscle à 3-4 mètres de moi. J'en profite pour les tenter avec des grosses nymphes. Ils ne bougerons pas une nageoire.

Nous remontons vers la fosse Castor ou il y aura déjà trois autres pêcheurs. Nous remontons encore vers une cinquième et dernière fosse pour la journée qui aura été été au delà de mes espérances. Je m'étais préparé à être bredouille et j'ai pris mon premier saumon !

Merci Gilbert pour cette journée mémorable qui restera gravée dans ma mémoire !

Norbert Kosmalski
Wierre Effroy
France

De : jeanpierre.ballon@bnpparibas.com [mailto:jeanpierre.ballon@bnpparibas.com]
Envoyé : 8 août 2011 11:05
À : gilbert.fournier@saumon-gaspesie.qc.ca
Cc : marieclaude.ballon@axa-tech.com
Objet : Semaine de pêche au saumon à Matane au Québec du 21 Août au 27 Août 2010 (6 nuits)

Salut Gilbert,
J'espère que tu vas bien et qu'il fait meilleur au Québec qu'en France.
Je t'avais dit que je notais tous les jours mes impressions après chaque sortie de pêche.
j'ai quand même réussi à le transcrire au format électronique.
je t'en fait la primeur et tu peux en faire ce que tu veux, je ne demande pas de "royalties".
j'espère que cette nouvelle saison se passe bien et que tu as toujours autant de succès.

A bientôt
JPB et Marie-Claude

Semaine de pêche »

De : Nicolas DEVILDER [mailto:n.devilder@sdv.com]
Envoyé : 8 octobre 2009 09:07
À : Gilbert Fournier
Cc : rdevilder@agirc-arrco.fr; jerome.devilder@orange.fr
Objet : SEJOURS EN GASPESIE

Bonjour Gilbert,
Merci beaucoup pour les photos et le CD.
Comme d'habitude, nous gardons un excellent souvenir de notre séjour au bord des rivières gaspésiennes en ta compagnie.

Il m'arrive très souvent de revoir les magnifiques paysages de Gaspésie, tout particulièrement, lorsque je suis dans les bouchons parisiens.
Bref, j'ai déjà hâte de revenir...

Tes connaissances et ton soutien technique (surtout pour moi !!), nous ont permis de prendre des saumons malgré le manque d'eau. Je crois que nous avons pris et touché plus de poissons que lors de notre premier séjour + des mouches récupérées sur la Mitis et au bout de ma mouche sur la Cap Chat + mon père qui a absolument tenu à prendre un bain le dernier jour. Comme tu le dis, tout cela va alimenter les longues soirées d'hiver. Je vais essayer de compiler toutes les photos que nous avons et te les envoyer rapidement.

J'espère pour toi que la dernière semaine de septembre a été aussi fructueuse ?

Merci encore et à très bientôt.
Amicalement,
Nicolas DEVILDER


De : rdevilder@agirc-arrco.fr [mailto:rdevilder@agirc-arrco.fr]
Envoyé : 8 octobre 2009 10:17
À : gilbert.fournier@saumon-gaspesie.qc.ca
Cc : jerome.devilder@orange.fr; n.devilder@sdv.com; gabriel.devilder@bred.fr
Objet : SEJOURS EN GASPESIE

Mille mercis Gilbert, pour ton envoi et pour toute la sollicitude que tu as eue à notre égard pendant ce superbe séjour.

Certes, je n'ai jamais aussi mal pêché de ma vie (il est vrai que je pratiquais une canne à deux mains pour la première fois et qu'il ne faut jamais improviser quand on a affaire à un adversaire aussi respectable que le saumon).

Certes, on ne s'est pas fait courser par un ours ni par un orignal.

Mais nous avons eu les loutres (je crois que ce sera ma prochaine réincarnation), l'aigle traquant l'oie dans le ciel après l'avoir isolée comme font les lions avec les gazelles dans le désert, les dents des castors sur les troncs affalés.

Nous avons eu les meveilleuses couleurs de ce début d'été indien, les bouleaux d'argent aux feuilles d'or et les érables de sang sur le fond vert des résineux.

Nous avons eu le soleil à la place de la pluie qui tombe enfin, libératrice de ces magnifiques saumons restés trop longtemps emprisonnés dans leurs fosses.

Je garderai évidemment un souvenir inoubliable de ma première prise (80 cm, juste à la commissure des lèvres) mais aussi de mon premier raté et de sa sortie en torpille après m'avoir cassé.

Merci, mon cher Gilbert, d'avoir rendu possibles toutes ces émotions.

J'espère que tu vas bien.

A nous revoir en février.

Cordialement

Raphaël DEVILDER


De : Jerome Devilder [mailto:jerome.devilder@orange.fr]
Envoyé : 9 octobre 2009 15:59
À : Gilbert Fournier
Objet : Re: Photos...

Cher Gilbert,

mon Dieu que d'émotions lors de ce merveilleux séjour au cours duquel tu nous a encore fait profiter de tous tes conseils éclairés.

Ce fut un grand plaisir de partager à nouveau notre passion commune pour le grand seigneur des riviéres.

Excuses moi encore pour les quelques jurons prononçés lors de mes acrobaties sur les galets,jepense que la ligne latérale de nos héros en vibrent encore mais"bordel de bordel"que c'était beau et tellement passionant.Je suis plus que jamais rongé par la saumonite.

Merci pour les belles photos et pour tout ce que tu nous apportes à travers ta sympathie.

A bientot donc en Février.

Trés amicalement.
Jérome


De : gregory piret- gerard [mailto:gregorypiretgerard@hotmail.com]
Envoyé : 21 septembre 2009 19:42
À : gilbert.fournier@saumon-gaspesie.qc.ca
Objet : RE: Réservation... (Piret-Gérard 2009)

Bonsoir Gilbert,

je tenais a vous remercier pour l´organisation de cette journee de pêche, les conseils que m a donne Jerome...
Ceux ci m ont permis de prendre deux saumons en moins de 1 heure en tete de fosse metropole..le premier de 20 livres sur une noyee au cinquieme lance dans la fosse vers 14h30 (nous n etions que deux pecheurs) heureusement le deuxieme pecheur m a beaucoup conseiller pour le combat conrir par ci, mouliner, laisser aller, lever la canne, (le frein etait gripper au debut et il a forcer pour le degriper car le devait sortir la soie et le bacing a la main...)...enfin c etait deja un beau male avec la machoire bien crochue et deja un peu roujeatre...Le Quebecois a eu l air tellement etonne du release , je me demande meme si c etait pas le premiere fois qu il voyait ca...(il m afirme aue 95 pourcent des saumons relache vont mourir rapoidement...) Je pense plutot qu il ralait que je continue a peche apres avoir pris ce gros saumon...
Pas d appareil photo!!! Mais que de souvenirs....
Puis vu l actvite des saumon au milieu de la fosse (des saumons qui sautaient de l eau toutes les deux minutes) j ai mis une seche brune et en 10 minutes : un grile !
Journee parfaite en sommes!!!
A bientot peut etre

Gregory


De : Benoit St-Jacques [mailto:bstjacques@qc.aira.com]
Envoyé : 2 septembre 2009 12:50
À : Gilbert Fournier
Objet : Re: Photos...

Bonjour Gilbert!

D'abord merci pour les photos. Elles accompagneront des souvenirs fort agréables.

Ce fut assurément une très belle expérience. Un heureux mélange de défis, de techniques, de plaisir, de bonnes bouffes,de discussions, de calme, ... le tout acompagné par un guide d'expérience qui a su nous apprendre à pêcher et à nous laisser pêcher à notre rythme, sans pression.

Merci pour tout.

J'espère bien pourvoir répéter l'expérience un jour.

Au plaisir,
Benoit St-Jacques


De : pierre.jacob@videotron.ca [mailto:pierre.jacob@videotron.ca]
Envoyé : 25 août 2009 09:31
À : gilbert.fournier@saumon-gaspesie.qc.ca
Objet : deux nouveaux adeptes de la pêche au saumon

Bonjour Gilbert,

Quelques mots pour te remercier de ton accueil,de ta patience et de tes précieux conseils.De retour de notre expédition à Matane,Sébastien et moi même sommes enchantés de notre expérience.Bien que pêcheurs depuis de nombreuses années....la pêche au saumon fut pour nous un apprentissage différent de ce que nous connaissions,ce fut une découverte extraordinaire.Tu peux dire mission accomplie car tu viens de faire deux nouveaux adeptes de la pêche au saumon.Quel beau séjour en nature avec mon fils et un guide humain qui sait partager et transmettre sa passion .Encore une fois merci à toi et au plaisir de partager à nouveau la rivière à la recherche d'un preneur en ta compagnie.

Bonne fin de saison.

Pierre Jacob


De : pistor@club-internet.fr [mailto:pistor@club-internet.fr]
Envoyé : 17 septembre 2006 06:17
À : gilbert.fournier@saumon-gaspesie.qc.ca
Objet : La fosse Adams

Mon cher Gilbert,

Tout d'abord un grand merci pour ton courriel très précis qui me fait vibrer intensément à des milliers de km. C'est une fosse passionnante, car d'une part de très gros saumons s'y arrêtent tout au long de la saison et d'autre part on peut les observer facilement grâce à la hauteur de la berge (et réciproquement malheureusement). Son défaut majeur est qu'elle très pêchée et que la berge est constamment empruntée par de nombreux curieux qui perturbent les saumons (toutes les montées de saumons que j'ai obtenues en 2ans ont été réalisées avec aucune personne sur la berge).

Ensuite quel plaisir de partager avec toi ce goût pour l'observation, seule façon de progresser efficacement dans notre connaissance des réactions du saumon à l'approche d'une mouche. Et qui peut être mieux placé qu'un guide pour observer notre animal fétiche!

Au début de tes observations, tu indiques que les saumons étaient dans le pied de la fosse au départ du pêcheur. J'avais remarqué le même comportement quand je les perturbais avec une soie plongeante. Or, tout saumon qui change de place est plus facile à faire monter. Il serait intéressant de pêcher la fosse à 2 pêcheurs, l'un à hauteur des bateaux avec une soie plongeante qui ferait descendre les saumons, l'autre sur la berge basse en pied de fosse (pour ne pas être vu) et hors de l'eau (pour ne pas être entendu). On aurait peut-être une bonne surprise en pied de fosse.

Outre les montées observées la première fois sur la soie plongeante, le plus intéressant est de remarquer que je n'ai jamais pu reproduire ces montées les jours suivants. Pour moi, ces habitués de la fosse Adams maîtrisent parfaitement leur environnement. Ils ont très vite identifié la menace de la soie plongeante et ont par la suite toujours évité la mouche, ce qui n'aurait probablement pas été le cas face à des saumons récemment arrivés dans la fosse. N'oublions jamais que le saumon que l'on pêche est le seul recapé sur des dizaines de milliers de petits frères qui ont tous été mangés par de nombreux prédateurs. Par sélection naturelle, il possède des capacités d'adaptation exceptionnelles et une méfiance qui ne sont mises en défaut qu'en de rares occasions, lors de "coups de folies" dont les causes gardent tous leurs mystères .

Moi aussi je te remercie infiniment de partager cette même approche de cette magnifique pêche. Pour l'an prochain, j'hésite entre 2 possibilités : venir en début de saison, avec des rivières plus hautes et plus de saumons (et de pêcheurs) ou en fin de saison avec le risque de rivières basses, moins de saumons (et de pêcheurs).

Bien cordialement, Eric


From: michel willson
To: gilbert Fournier saumon
Cc: Enjolras Raymond
Sent: Thursday, September 01, 2005 3:08 AM
Subject: retour

Bonjour Gilbert,
Comme promis, un petit message pour te dire que notre retour s'est passé dans les meilleurs conditions. Nous sommes arrivés à Montréal, à Paris, à Toulouse à l'heure prévu. Un petit peu d'attente entre les avions... ce qui a déclenché quelques "babounes.." chez notre cher ami Raymond. Je pense qu'à l'heure actuelle il a retrouvé son charmant village de Salechan avec comme moi des souvenirs plein la tête. Souvenir de ton accueil chaleureux, de ton excellente pédagogie pour lire la rivière et pratiquer sèche et noyée, souvenir des saumons pris, accrochés et ceux qui nous ont fait "coucou!"; Enfin souvenir de la bonne ambiance, cool, détendu et franchement amicale pendant cette semaine à Matane. N'oublions pas aussi le très bon niveau de l'hôtel Belle Plage, l'accueil et la gastronomie que nous avons appréciés avec grand plaisir et gourmandise.

Nous voila revenu dans nos chaussures de ville. Celles de pêche, laissées à Matane pourrons témoigner que nous ne sommes pas des pêcheurs très sophistiqués...!!! Nous aimons la pêche sportive dans la bonne humeur sans se prendre la tête pour courir après le saumon le plus gros, le plus fort........etc. Avec toi nous avons appris beaucoup et renforcé notre philosophie qui est aussi notre éthique ici à Toulouse, celle qui permet de prendre du plaisir en s'appliquant à approcher le saumon, à le surprendre de temps en temps mais surtout à lui rendre cette liberté extraordinaire qu'il défend avec une stratégie et une énergie redoutables. J'ai bien intégré tous ces paramètres qui décuple encore cette impatience de défier encore le roi de la rivière..... ...car c'est bien lui le seigneur des eaux de Gaspésie.

Dans quelques jours nous te transmettrons quelques photos qu'il faut d'abord trier et vérifier. Le film est en grande partie réussi. Il transmet parfaitement l'ambiance, le décor et la pédagogie efficace de notre guide préféré.....il manque quelques plans du père Willson dans ses oeuvres (difficile de se filmer en pleine action....!!!) et aussi quelques relâchais de saumons que nous aurions pu prendre. Les plans de Raymond avec la "grande perche" dans de fabuleux décors sont superbes.

Pour conclure, je pense que nous avons bien participé, grâce à toi mais aussi avec la chance d'avoir pêché la rivière avec de l'eau et des saumons qui ont démontré leur activité.Merci encore. Merdoum....pour la suite et bonne continuation sur tes belles rivières du Québec.

Très amicalement
Michel


From: François Galland
To: Gilbert Fournier
Sent: Friday, August 19, 2005 12:02 PM
Subject: Envoi d'un message : IMG_7241.JPG, IMG_7177.JPG

Cher Gilbert,

Ca y est, nous sommes à Bourges!
Nous devions quitter St. René de Matane, mercredi vers 8 h, mais à force de trainer des pieds nous sommes partis seulement à 11 h.
Je crois que ni l'un ni l'autre, n'avions envie de quitter Matane!

Nous avons roulé tranquillement sur la 132 et à la "faveur" d'un incident mécanique sans gravité, nous avons pris la décision d'annuler la chambre à Québec, pour pouvoir longer le bord de mer sans nous presser. Nous avons dormi à St. Jean Port Joli et avons pris tout notre temps pour arriver à l'aéroport de Québec à 5 h, pile pour l'enregistrement des bagages!

Le voyage du retour s'est bien passé, pas de chien "beagle" pour renifler nos valises!

On a encore tellement de choses qui tourbillonnent dans notre tête qu'il va nous falloir du temps pour classer tout ça. Plus encore que la beauté de la Gaspésie, c'est surtout la gentillesse de ses habitants qui nous a touché, et c'est toi qui en est le représentant principal.

Mon manque de réussite n'est pas important comparé à tout le beau temps passé au bord de la rivière en ta compagnie. Je pense que tu m'as appris à pêcher les fosses et la prochaine fois, j'aurai peut-être la chance de sauver un joli saumon.

Sophie va bien. Elle te fait un bec, comme on dit chez vous autres.
Merci pour tout.
Amitié,
François


From: "Barnu"
To: "Gilbert Fournier"
Sent: Sunday, December 19, 2004 11:01 AM
Subject: Bonjour

3 mois déjà que nous nous sommes rencontrés! Tout cela est si loin et si près à la fois. Est ce l'intensité des moments passés ensemble à partager les valeurs de ce poisson mythique ou le bonheur que nous avons eu à partager celles qui nous sont communes qui donne au temps une dimension particulière?

L'approche que tu nous as proposée pour rencontrer Salmo Salar : le respect des autres, de l'environnement et en particulier celui de la vie concrétisé par la graciation a sans nul doute fait le lien entre nous par le partage des ces mêmes repères.

Quand nous en reparlons entre nous, Tof et Claude, il en ressort que ce trop court séjour nous a laissé des souvenirs qui sont chargés d'émotions très fortes : la découverte de la rivière Matane, le premier Saumon a sa jonction avec la rivière La Truite, la rivière Cap Chat dans les monts Chic Choc,ses Saumons, " le clacos et le furieux classique " du casse croûte de midi, les couchers de soleil avec la brume sur la rivière, le retour a l'hôtel belle plage……Il faut vivre ces moments privilégiés pour comprendre tes motivations a faire partager la générosité de la Nature dans ta " Belle Province "

Gilbert ce que tu nous a proposé va bien au-delà d'un séjour, c'est un partage de l'amitié dans un cadre exceptionnel.

Tof et Jacques.


From: "GABRIEL DEVILDER"
To: "Gilbert Fournier"
Sent: Tuesday, October 07, 2003 7:12 AM
Subject: Re: SAUMON 2003...

Bonjour Gilbert,

Après 24 heures d'éveil et, dans la foulée, une journée de travail, j'ai récupéré pendant le week end et je profite de ce début de semaine pour te remercier pour le magnifique séjour que nous avons passé en Gaspésie grâce à toi, ta disponibilité et tes précieux conseils. C'était superbe

Comment oublier la gentillesse et la simplicité des Gaspésiens, leur forte relation avec la nature il est vrai si présente puisqu'en quelques minutes on passe des rivages ouverts du Saint -Laurent où les phoques se prélassent aux denses forêts des montagnes où la faune est si riche ?

Comment oublier les jardins savamment ordonnancés par la Nature sur les pentes des Appalaches, où se combinent avec une harmonie sans faille le vert sombre des sapins , les ramages jaunes des bouleaux et l'incandescent rougeoiement des érables ?

Comment oublier l'eau si pure des rivières qui dévalent les pentes des monts Chic -Choc dans l'écrin de ces vallées inondées de soleil tandis que la brume s'accoche aux cîmes du mont Logan ?

Comment oublier ces fiers saumons qui semblaient nous ignorer dans l'eau profonde des fosses et qui lorsque nous avons eu la chance de les tenir au bout de nos lignes nous ont procuré tant d'émotions ? Comment oublier leur énergie retrouvée lorsqu'après le combat, nous les remettions à l'eau pour qu'ils gardent la Vie et la donnent à leur tour, pour qu'ils bouclent avec succès le long et périlleux chemin qu'ils ont parcouru et donnent de nouvelles joies à nos enfants ... pêcheurs ?

Un proverbe africain dit : " Nous n'héritons pas la Terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants"...

Merci pour tout et à bientôt. Fais-nous signe si tu passes à Paris


DESTINATION PECHE

Un saumon aux couleurs de l'érable.

J'avais depuis de longues années rêvé de me mesurer un jour au poisson à mes yeux le plus noble qu'il soit permis de pêcher à la mouche : le saumon. A vrai dire, j'ai toujours été attiré par le milieu aquatique et plus particulièrement la faune qu'il abrite. J'y avais d'ailleurs consacré l'essentiel de mes études, avant de me reconvertir dans un secteur plus porteur (pénurie du marché de l'emploi dans ce secteur oblige). J'avais eu, à l'époque, la chance de pouvoir travailler six mois sur le suivi des migrateurs du bassin de la Garonne, ce qui m'avait permis une première rencontre, scientifique, avec Maître Salmo salar.

C'est en février 2002 que ma décision fut prise de faire un voyage au Québec, lors de ma rencontre, au Mondial de la pêche à la mouche de Paris, avec Gilbert Fournier, guide de pêche au saumon et créateur d'une entreprise de Guides de pêche au saumon en Gaspésie (SGS).

Son offre est basée sur un principe particulièrement séduisant et diablement efficace : sur cette petite région du Québec bordant le fleuve Saint-Laurent et possédant une vingtaine de rivières à saumon pêchables uniquement à la mouche, un réseau d'une vingtaine de guides gaspésiens expérimentés, sélectionnés pour leur connaissance des fosses et la passion qu'ils veulent faire partager, nous emmènent sur les parcours les plus productifs du moment, ceci grâce à un suivi quotidien de l'évolution des remontées et des captures sur chaque rivière.

Si Gilbert proposait plus habituellement à ses clients des voyages de pêche « tout compris » (logement demi-pension en hôtel ou chalet, déplacements sur les lieux de pêche), je ne recherchais, pour ma part, que des services de guide. Je ne connaissais pas le Québec et souhaitais, pour ce premier voyage sur les traces de Jacques Cartier , visiter la région. Mon amie et moi avions ainsi convenu de partir deux semaines en Gaspésie, mi-août, avec tente de camping et voiture de location. J'avais réussi à tenter mon amie, qui pêche à la mouche depuis deux ans, de tenter sa chance au saumon, l'occasion ne se produisant pas tous les jours. Gilbert nous conseilla de prendre les services d'un guide au moins pour les premiers jours de pêche, afin de ne pas être déroutés et de pêcher rapidement « efficace ». Nous décidions ainsi de réserver ses services pour deux jours de pêche, en début de séjour, dans la région de Matane, à proximité de cinq rivières à saumons intéressantes à pêcher au mois d'août. A cette époque de l'année, de nombreux saumons sont déjà présents dans les rivières et les fosses sont moins fréquentées qu'en début de saison. Nous serions ainsi plus à notre aise. De plus, cette période se prête particulièrement bien à la pêche du saumon à la mouche sèche, technique favorite de Gilbert et qui, chaque année, permet aux personnes qu'il accompagne de capturer plusieurs saumons record (plus de 30 livres).

A notre arrivée à Matane, Gilbert nous retrouva au camping, accompagné Gérôme, un pêcheur qu'il avait guidé 2 jours durant (ce dernier avait pris 2 grilses). Il nous remit nos permis de pêche (permis annuel de remise à l'eau d'un coût de 7 euros) et droits d'accès journalier (25 euros/personne/jour), ce qui n'est finalement pas plus élevé qu'une journée de pêche en réservoir en France. Il nous proposa de pêcher la rivière Matane, cette dernière ayant donné plus de satisfaction les jours précédents (il y avait fait prendre récemment un saumon de près de quarante livres, au bomber). Cependant, fait rare, les conditions de pêche en cette fin de saison n'étaient pas des plus favorables, ce mois d'août étant très sec.

Le lendemain matin, Gilbert nous enseigna le principe de la pêche au saumon ainsi que la technique particulière de la mouche sèche : le saumon ne se nourrissant plus en rivière, il prend la mouche par agressivité et se déplace peu pour saisir un leurre. Les posés doivent donc être précis et les dérives relativement courtes (3 à 4 secondes environ).

Nous avons pêché deux fosses le matin, alternant mouche sèche et noyée. L'après -midi, plus en amont sur la rivière, alors que je pêchais en remontant la fosse avec un bomber de couleur clair, il y eut un gros éclat argenté juste sous ma mouche : un saumon d'une bonne dizaine de livres avait réagi au passage du leurre. J'en restai médusé, surpris par la taille du poisson qui avait amorcé une montée. Après avoir laissé le temps au poisson de reprendre sa place (il convient en effet de ne pas relancer tout de suite afin de ne pas « caler » le saumon), je relançai au même endroit , mais le saumon ne se manifesta plus.

Mon amie, quant à elle, en queue de pool, tenta de pêcher à vue deux saumons que Gilbert avait repérés, sans succès malheureusement. Les eaux très basses et limpides avaient eu raison de l'agressivité des poissons, ce qui ne nous facilitait pas la tâche. Cependant, quel plaisir de pouvoir tenter à vue de tels poissons !

Sur la dernière fosse, réputée pour la taille exceptionnelle des saumons qui la fréquentent, alors que je regardais mon amie pêcher et suivre les conseils de notre guide, encore tout étonné que j'étais de la voir pêcher avec tant de passion et de ténacité, je vis sa canne se plier brusquement. Sa mouche sèche, que le courant avait fait draguer, avait apparemment tenté un saumon. Toute surprise, mon amie n'assura pas un second ferrage et la prise se décrocha aussitôt.

Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, nous partîmes pêcher une fosse privée. Alors que mon amie pêchait la tête de fosse en noyée depuis presque une heure, Gilbert me fit mettre un bomber brun pour pêcher plus en aval, à un endroit où, sur la berge opposée, un gros bloc rocheux s'avançait dans l'eau, produisant une petite accélération du courant. Gilbert affectionnait beaucoup cette zone et y avait déjà touché plusieurs saumons. Il m'indiqua l'endroit où je devais tenter de poser ma mouche, un miroir se formant 3 mètres en amont de l'accélération, en bordure du grand rocher. Suivant ses conseils, j'insistai en allongeant progressivement mes shoots pour atteindre la berge, distante à cet endroit d'une bonne quinzaine de mètres . Lancer un gros bomber avec une soie de 8 à cette distance n'est pas si évident, surtout lorsqu'il y a peu de recul et que le vent n'est pas votre allié.

Profitant d'une accalmie, m'aidant d'une bonne traction de la main gauche, j'arrivai à poser ma mouche à l'endroit indiqué et la réponse ne se fit pas attendre. Un gobage, suivi d'un ferrage retardé (dur lorsqu'on est habitué à pêcher la truite ! ), et un premier rush. Aussitôt, Gilbert me fit rembobiner le reste de soie sorti du moulinet afin de continuer le combat au moulinet. J'espérais que le poisson était bien piqué ! Le saumon sonda à nouveau pour rejoindre le fond de la fosse, me sortant rapidement toute la soie du moulinet, malgré la tension importante que j'appliquais. Par chance, il n'avait pas décidé de partir vers l'aval, préférant combattre au milieu de notre si belle fosse. Je repris, peu à peu, plusieurs mètres de soie et pusapercevoir enfin mon poisson, sous 3 mètres d'eau claire. Il n'était pas très gros, mais je commençais tout de même à avoir mon avant-bras tétanisé, peut-être aussi à cause de l'excitation, et craignais à chaque départ de le perdre. Afin de réduire le combat pour pouvoir faire une remise à l'eau efficace, j'accentuai la tension. Le saumon se rendit enfin et Gilbert le saisi par la queue, en veillant bien à laisser au maximum sa gueule dans l'eau le temps d'une séance photo bien méritée.

Cinq livres, d'après Gilbert, ce qui était loin des poids record, mais c'était mon premier saumon ! La remise à l'eau fut tout aussi magique ! Quel plaisir d'imaginer que ce saumon allait pouvoir terminer sa longue route, si près du but, et contribuer ainsi, dans quelques mois, au renouvellement de la population de cette belle Matane...

C'est sûr, nous reviendrons en Gaspésie pour pêcher à nouveau ce roi des poissons. Sur deux jours de pêche sur la Matane, nous avons finalement enregistré une capture, un décrochage et 3 refus. Nous avons vu de nombreux saumons, dont certains dépassaient allègrement le mètre. Pour des conditions de pêche relativement mauvaises, ce n'est pas si mal, au regard d'autres destinations, même si Gilbert semblait déçu pour nous.

La Gaspésie est actuellement l'une des destinations « Saumon » les plus intéressantes, aussi bien financièrement que pour les possibilités qu'elle offre de se mesurer à Maître Salmo salar. C'est aussi l'occasion de découvrir de nouvelles techniques de pêche et les rivières sont là bas toutes plus belles les unes que les autres. Alors, si l'envie vous tente d'aller tremper votre soie en Outre-Atlantique, n'hésitez pas à contacter Gilbert ou visiter son site Internet. - Bertrand Seube


APPELEZ moi HENRI

les entretiens imaginaires de Cyrano de Bergerac avec le Bon ROY Henri revenu sur la Seine pour commémorer la Fondation de Québec en 1608

Bonjour Sire, Bienvenue dans notre belle France, comment allez vous ?

Bonjour jeune homme qui êtes vous ?

Cyrano de Bergerac,Sire, reporter pour la Dordogne libre

De Bergerac mon ami çà me rappelle l'Aquitaine et le Béarn qui n'est pas loin !

Appelle moi Henri,je suis revenu à Paris,à l'occasion du 400eme anniversaire de la fondation de Québec, 400 ans déjà, cela ne nous rajeunit pas !!!

Certes, Cyrano, mais Paris vaut bien un retour sur le devant de la Seine La ville a bien changé en 400ans, Sire

Exact mon bon ami, Appelez moi Henri ,je vous appelle Cyrano

J'ai pas mal travaillé pour embellir Paris la place des Vosges,le Pont Neuf

Regardez çà jeune homme, c'est de la belle ouvrage, toujours utile

Oui Sire, .. non Henri mais l'environnement qu'en pensez vous ?

Oui ils ne parlent que de çà- as-tu vu la bas derrière Notre Dame, bien ravalée celle là , tu vois cette flèche en fer

Oui Henri, ils l'appellent la tour Eiffel ,original vous ne trouvez pas ?

Tu as raison Cyrano, mais revenons à Québec – quelle belle ville parait il Champlain et Dugua de Mons ont bien choisi l'endroit- dommage, j'aurais aimé y aller faire un tour aujourd'hui c'est plus facile on peut voyager par les airs Ils appellent çà l'avion, c'est pratique mais un peu polluant, il vaut mieux prendre le train, cela améliore votre empreinte écologique. Le train, l'avion,bof… je préfère le cheval mais tu parles d'empreinte écologique

Qu'est donc cette invention ?

Les activités humaines modifient la campagne et dégagent beaucoup de chaleur et de gaz et chaque citoyen, je veux dire chaque sujet doit établir un bilan de son activité et de ses rejets et chercher à les réduire pour lutter contre le réchauffement de la planète La planète, tu veux dire la terre ? Du côté des rejets la situation s'est bien améliorée. Ils enlèvent tous les soirs les déchets et la circulation s'est bien fluidifiée, les rues sont moins encombrées on circule mieux dans certaines rues. D'ailleurs de mon temps, si la circulation avait été plus aisée, je ne me serai pas fait agresser par cet animal de Ravaillac ! Ah celui là, j'espère qu'ils n'ont pas donné son nom à une rue ! De mon côté, je n'ai pas à me plaindre, les places et ponts Henri IV ne manquent pas, au Québec , ils ont même donné mon nom à de grands boulevards où circulent ces bêtes métalliques à quatre roues qu'on appelle automobiles.
« Ils regardent la Seine non loin de la Maison de la mouche,au loin passe un bateau-mouche »

De mon temps il y avait toute une activité autour de la Seine, c'était très coloré

Quelle agitation sur les quais de ma bonne ville !

Il y avait même des pêcheurs et l'on y trouvait même du Saumon !

Sais tu Cyrano que j'ai fait porter six saumons des gaves à ma sœur pour lui rappeler le pays Ah, çà me rend nostalgique !!! le château de Pau, les gaves, mon enfance insouciante. Mais revenons à nos saumons, il y a un projet de restauration du Saumon sur la Seine . Ils vont se reproduire en Morvan, il faut leur ouvrir la voie, Suivez mon panache saumon…mais je m'égare, nos descendants sont privilégiés mais doivent encore faire des efforts et restaurer les rivières, cela améliorera leur empreinte écologique comme ils disent !

Oui Sire, pardon Henri, il faut achever la restauration de la Seine et que le fleuve respire !! Avez-vous un conseil pour le bon peuple de Paris ?

Certes mon ami, j'ai déjà fait beaucoup pour lui en mon temps, la poule au pot tous les dimanches, c'est moi, une formule qui serait bien passée dans les étranges lucarnes qu'ils appellent télévision. Je dirai eh bien Restaurez les rivières et protégez les, évitez de les mettre sous tube et d'installer de nouveaux barrages ou de nouvelles turbines, hachoirs à saumon et à anguilles etc.. bref, oeuvrez pour l'ECOREGION Pour terminer, je dirai : Saumons, semons il en restera toujours quelque chose voila qui aurait plu à mon bon Sully !

En attendant, le Sud ouest me manque prends deux chevaux et piquons droit vers le Sud mais auparavant allons boire un coup, le coup de l'étrier!

Je prendrai bien un Bourbon ou un Jurançon et toi Cyrano, un petit coup de Bergerac ou la cuvée Champlain du comte de Bosredon.

( ils se dirigent vers l'auberge du Saumon qui fume, la Seine est calme au loin passent sur les quais des Vel Lib et sur la Seine un bateau-mouche) Sous les ponts de Paris coule la Seine….



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